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rosier rouge - Page 21

  • LE ROSIER ROUGE A VANVES : UNE STRUCTURE PEU ORTHODOXE !

    Le projet d’établissement du Rosier Rouge rédigé en 2008, a été suivi d’une évaluation des prestations de l’établissement en 2009 réalisé par un cabinet de consultants avec 8 groupes de travail auxquels a participé toute la communauté de ce foyer du personnel au résident en passant par les bénévoles etc… dont les résultats ont été présenté voilà quelques semaines par Pierre Nicolas, son directeur qui constatait «que le Rosier Rouge n’est pas une structure orthodoxe, car il se trouve à la confluence de l’hôpital, du logement, du social, de la solidarité. L’enjeu s’inscrit dans les soins, la bientraitance, la bienveillance, la protection, l’accompagnement, la gestion de l’hebergement…qui dépasse notre structure »

     

    Sans entrer dans le détail, ils donnent quelques éléments intéressant sur le fonctionnement de ce foyer d’accueil et d’hébergement de familles  dont l’un des proches est hospitalisé dans l’un des hôpitaux de la Région Capitale : 4000 personnes passent par an au Rosier Rouge qui connaît un taux de remplissage de 95 à 105% sachant qu’il dispose de 110 places et qu’il connait turn over qui s’accroit chaque année entrainant une surchage de travail.  « La CNAM qui a reconnu que c’était nécessaire,  avec  la CRAMIF qui nous soutient beaucoup, ont signé une convention avec le Rosier Rouge,  ce qui nous impose d’avoir 75% d’accompagnants pour 25% de malades  en pré ou post hospitalisation et nous sommes au-delà, à 30% car la pression des hôpitaux est très forte » indiquait Pierre Nicolas.

    25% viennent des DOM TOM  restent plus longtemps  – la durée moyenne des séjours est de 9 jours – que les français de métropole qui restent 2 à 3 jours, tout comme les étrangers (11,5%) qui viennent essentiellement d’Afrique, et du Maghreb dont le nombre diminue.  70% ont de faibles resssources, 61% paient le tarif le plus faible car non imposables (10 € par jour) et les autres jusqu’à 45 €/jour. « Certains qui ont des revenus confortables préférent venir ici pour le confort et le bien être de la vie collective » indiquait il en précisant que l’équipe du Rosier Rouge « pousse les résidents à faire tout seul même si l’on donne l’impression de tout prendre en charge. Ce qui les oblige à participer à la vie collective, à échanger, à se tenir, à se dynamiser, à reprendre sa place dans le vie du foyer D’ailleurs le temps du repas est un moment fort pour eux ».

     

    Ce foyer fonctionne grâce à peu de salariés (19) qui, au-delà de leur compétence et de leur savoir faire, mettent en avant « l’engagement authentique pour la personne ».  Mais aussi à d’autres acteurs : Les bénévoles sont aussi engagés que les salariés et complétent leurs actions. Mais un problème se pose de renouvellement de leurs effectifs, et de disponiblités pour d’autres activités que l’accompagnement.  L’association des Amis du Rosier Rouge qui participe aux séjours de certains résidents et permet d’ajouter un accompagnement aux résidents hospitalisés. Les résidents eux même dont des anciens qui versent prés de 25 000 € de dons par an (grâce à de nombreux chéques de petits sommes de 10 €).

     

    Cette évaluation a permis de dresser quelques perspectives d’avenir pour le Rosier Rouge. Tout d’abord l’objectif de limiter l’accueil des résidents malades à 25% et de stabiliser les résidents étrangers à 10%, d’organiser un espace d’expression pour les résidents qui pourrait prendre la forme d’un goûter tous les quinze jours, améliorer la prise en charge des enfants, renforcer la vigilance à l’égard des résidenrs les plus fragiles après leur séjour.

    Ensuite, il s’agit de se préoccuper des bâtiments avec le projet d’un second ascenseur, d’un ravalement, d’une réfection des sols, du développement d’une salle informatique. Ses responsables réfléchisset à donner la possiblité de louer un téléviseur pour les longs séjours car ils sont jusqu’à présent interdit dans les chambres.

    Enfin, comme l’a indiqué Pierre Nicolas, le Rosier Rouge s’inscrit dans un projet associatif, contribue à la mise en  place de certains dispositidfs de la loi Hopital Patient-Santé-Territoire, et a répondu à l’appel d’offre lancé par l’IMCA pour proposer de domicilier des malades atteint du cancer. Celui-ci s’inscrit dans le projet de construction de deux nouveaux bâtiments que Vanves Au Quotidien a présenté début Septembre.   

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    Pour ce premier week-end d’Automne, deux rendez-vous : A 14H au Fun Park, l’association Phénoméne organise le premier « Contest de skate et roller de Vanves » Et à partir de 10h Dimanche, la 1ére Virade de l'espoir au Parc Pic « Vaincre la mucovicidose » avec mache des élus à 11H30, marche familiale à 11H, 13H et 15H, tirage de la tombola à 17H et Lacher de ballon à 18H30. Mais d’autres vont marquer ce week-end sur lesquels nous reviendrons : une distribution du premier tract du candidat PS Guy Janvier, depuis hier, pour les cantonales où il explique ce qu’est un conseil général et un conseiller général. La quête annuelle de la Société Saint Vincent de Paul dans les deux églises de la ville, une association qui vient en aide aux plus démunis…

     

    ROULOTTE, CARAVANE, ETRANGER 

     

    La belle roulotte choisie comme couverture du programme de la saison du Théâtre le Vanves et de Panopée aurait été t-elle mal choisie ? Il est vrai qu’en ces temps de polémiques et de chasse aux roms, ce n’est pas très heureux, ni politiquement correct. Mais à décharge, sachons que le temps est long entre le choix des illustrations, des texte, la mise en page, le bon à tirer, l’édition, et les Roms n’étaient sur le devant de l’actualité lorsque le choix des illustrations a été fait dans les hautes sphéres culturelles vanvéennes. Mais quelques bonnes âmes vanvéenes ont été choquées.  

    Mais pas du tout à Vanves Au Quotidien. Bien au contaire !  Car il ne faut pas prendre cette illustration au pemier degré : la roulotte ou la caravane, cela peut faire penser aux artistes. OK. Mais au second degré, car cela fait penser à l’étranger, aux roms…ou aux artistes vanvéens professionnels ou amateurs, passés ou présents… qui se sentent rejetés comme des étrangers. Car il n’y a pas plus étranger qu’un artiste vanvéen au théâtre le Vanves ou dans les animations culturelles organisées par la ville. Ses hauts responsables culturels vont chercher ailleurs avec Art Danté et des compagnies qui n’ont rien à voir avec Vanves, et mettent à disposition leurs scénes avec beaucoup de réticence et de mauvaise volonté tant aux jeunes talents qu’aux anciens vanvéens venus pour un récital ou pour présenter le spectacle de l’année. C’est la culture « bo bo » qui a fait ranger au placard, « café littéraire » ou « cabaret du swing ». Et quand on leur parle de référence culturelle vanvéennes comme par exemple le grand poéte de la Renaissance, Philippe Desportes, ils répondent « connais pas » ou « cela n’intéresse pas les vanvéens ». Et pourtant Philippe Desportes a eu une renommée aussi importante que Marina Tsvetaeva à qui la ville a rendu hommage avec expositions, livre, conférence, plaque commémorative. Pour Desportes les vanvéens peuvent toujours attendre, à moins que lors d’une prochaine Journée du Patrimoine, les hautes sphéres culturelles  vanvéennes se décident à apposer une plaque du côté des rues d’Issy ou Gaudray. En tous les cas, certains résistants à la culture « bo-bo » lui rendent chaque printemps hommage à la galerie St Remy.  D’ailleurs qui se souvient que nos élus d’antan avec un certain Pierre Maréchal que l’on a aperçu à l’inauguration de la plaque Marina Tsveteava, samedi dernier, avaient voilà, près de trente ans, baptisé du nom de  François Clouet, le théâtre Le Vanves, ce peintre de la cour de France qui fut le portraitiste des rois Henri II, François II et de Charles IX, et venait se reposer à Vanves. Mais il a été mis sous le boiseau comme la fresque de Fran Baro, à l’entrée du théâtre caché par de multiples affiches et autres choses…Comme quoi, l’image de la roulotte a bien été choisie…Pour la culture à Vanves, l’étranger c’est l’artiste vanvéen !

     

     

    TERMINUS 58 : La place du Maréchal Leclerc a été entièrement réaménagée cet été et le 58 a retrouvé son terminus habituel depuis plus d’une semaine. La place est magnifique avec trottoir sur-élevé, passage réservé pour les riverains, plantations préservés, ce qui change de la rue A.Fratacci. Mais voilà, alors que 3 bus pourraient tenir correctement dans leur enclos, ce n’est pas plus possible. Car leurs conducteurs ne font aucun effort pour manœuvrer. Ainsi lorsqu’il y a 3 bus, le troisiéme dépasse très souvent sur la voie de circulation normale rue Victor Hugo, lorsqu’il n’est pas en double file devant le libraire. Bonjour la pollution, car le moteur reste allumé.  Donc retour à la casse départ lorsque les riverains se plaignaient du bordel de la RATP lorsque ce terminus accueillait non seulement le 58 mais aussi le 89.

     

    DISCRET : Gaston Tong Sang, président de la Polynésie Française était à Vanves voilà trois semaines. Contrairement à son prédécesseur Gaston Flosse, il est venu, sans flonflons, ni tambours, ni trompettes,  mais très discrétement, visiter ses compatriotes résidents au Rosier Rouge et prier avec eux dans la Chapelle. Il parait même que son directeur, Pierre Nicolas, n’avait pas été prévenu, ni les autorités de la ville.

  • UNE JOURNEE SUR LES RETRAITES A VANVES

     

    APRES LA MANIF, LE TINTAMARRE

    Tout le monde de la gauche vanvéenne, politique comme syndicaliste s’est retrouvé hier après midi entre Bastille et Denfert Rochereau dans l’un des deux cortéges où le slogan le plus chanté a été « la retraite elle est à nous. On a trimé pour la gagner. On se battra pour la garder ! ». Guy Janvier avec Valerie Matthey, sa suppléante, Fabian Estellano, secrétaire de la section PS, avec des militants du PS se sont retrouvés devant Audiens à l’heure du déjeuner pour rejoindre la Bastille. « L’ambiance était festive comme la dernière fois. Mais on a eu l’impression de moins de monde car sur ce trajet les avenues étaient plus larges » a constaté Fabian Estellano. Tout comme les enseignants de Vanves qui étaient très nombreux comme leurs collégus altoséquanais à manifester. Le même nombre que la dernière fois était en gréve (65%). Mais beaucoup reconnaissaient que « faire la gréve une seconde fois était dure ». C’est d’ailleurs la raison ils ont décidé de mener une opération « tintamarre des écoles » au square Marceau chaque Mardi, devant les écoles Marceau et Gambetta à Vanves, et sur la place de la Mairie chaque Jeudi à Malakoff pour rencontrer les parents d’éléves et les habitants et leur expliquer quelles sont leurs conditions d’enseignements dans les Hauts de Seine qui se dégradent. Ainsi, 493 emplois de vie scolaire (EVS) sur les 1423 existants seront supprimés dans les Hauts de Seine « sans provoquer aucun tintamarre, alors que si cela avait été le cas dans une entreprise de n’importe quelle commune des Hauts de Seine et de navarre, cela aurait provoqué des manifs, des gréves » constatait un enseignant qui souhaite que ce tintamarre s’élargissse à d’autres communes « afin, d’expliquer sans faire gréve ». Le prochain tintamarre à Vanves (Mardi prochan) devrait se dérouler devant le siége de France 3 Paris Ile de France. Vanves n’est pas épargné par cette dégradation des conditions d’enseignements : Il manquerait 3 postes d’enseignants spécialisés pour aider les enfants en difficulté.

     

    A LA RETRAITE LE JOUR DE LA MANIF SUR L’AGE DE LA RETRAITE

    Daniéle Gauvard, chef de service du Rosier Rouge, fêtait hier après midi sa retraite après 18 ans dans ce foyer d’accueil de familles d’hospitalisés créé voilà 35 ans,  et après 23 ans passée dans une institution formant les jeunes par alternance, en ayant bien sûr remarquée la coïncidence avec « ce jour de manif et de gréve autour de l’âge de la retraite ». Tous ceux qui ont travaillé avec elle, qui l’ont côtoyé, du résident à tous les partenaires du Rosier Rouge en passant par les bénévoles accompagnants, ceux qui ont donné de temps pour développer les animations qu’elle a mis en place, étaient présents. Pierre Nicolas en descrivant le profil du poste à l’époque où elle a été recruté par le Rosier Rouge, et racontant une de ses journées,  a descrit sa fonction mais aussi les qualités qu’elle y a développée, en ne comptant pas son temps, en travaillant avec trois directeurs, MM Meslin, Dos Santos et Nicolas… « qui étaient un peu envieux de votre place, en relation et en harmonie avec les résidents ». Une des résidentes, martiniquaise, qu’elle a aidée au cours de ses années et s’est installée à Vanves, était présente. Une réponse peut être à l’une des préoccupations de ces responsables de ce foyer d’accueil apparu lors de l’évaluation interne de ses prestations – sur lequel nous reviendrons – « renforcer la vigilance à l’égard des plus fragilisés après leur séjour ». Mais ce sont dans le smots, les phrases utilisés par Daniéle Gauvard dans ses remlerciements qui ont fait transparaître ce que vivent tous ceux qui sont passés au et par le Rosier Rouge. « Et là c’est du solide, du profond ! » comme le confiait l’un des participants. Dans les expresssions retenues : « On est là avec tous ceux qui nous entourent » ; « Le plus de souffrance cohabite et rime avec l’espérance » ; « ce que représente les résidents est géant ! » ; « Rencontre de l’autre dans le respect et l’humilité surtout par rapport à ce qu’ils vivent dans ce lieu ».   Et les mots : Aventure humaine et professionnelle. Intense. Abgnégation…Cela valait bien un hommage à cette femme qui a consacré 18 années intenses au Rosier Rouge avant de rejoindre sa Vendée natale.